Ce petit four qui réchauffe nos enfants

En cette semaine de réveil du Petit Four de Wavre, j’avais comme une envie de l’illustrer : Cependant, je trouve que rien est aussi beau que la réalité : son gardien qui en prend soin, ses fées qui le dorlotent en dansant avec la farine telle une poudre de perlimpinpin se répandant au gré des flammes. Ce qui en ressort est si magique qu’il suffit de découvrir le sourire des enfants au retour de leur matinée d’école. Je publie donc ici un croquis aussi vite fait qu’une pause de 10h un jour de P’tit Four.

Le Harle et le Cormoran

Immersion sonore et visuelle cet après-midi à Saint-Blaise. Il y en avait des Klaxons différents. Le harle secouait sa tignasse brune pendant que le cormoran se la jouait mannequin sur son rocher. Évidemment le cormoran est beaucoup plus grand que le harle mais le but de cette esquisse était de les croquer sur le vif, la précision ne s’est pas jointe à mes coups de pinceaux.

Le faucon Crécerelle

Il ne s’en doute pas, mais à chacune de mes promenades, je l’entends, je l’observe et l’admire. Bref, je le croque en croquis. Bien qu’un peu plus cruel pour les rongeurs, Il est aussi joyeux qu’une hirondelle. Aucun complexe ne semble l’habiter, même pas sa taille. Il est pourtant très petit pour un rapace mais cela lui donne l’avantage de son agilité. C’est un flibustier du ciel qui ne semble pas connaître la fatigue. Restant de longues minutes à voler en stabulation libre, le gainage n’a pas de secret pour lui. Puis lorsque vient le moment de chasser, il plonge telle une fusée sur sa proie qui n’a qu’à s’incliner.

La Grand’Rue

27.12.20, Wavre

Je suis la plus grande de mon village, un passage incontournable pour se rendre au travail.

Je fais rouler, presque au pas, quelques jolis carrosses, certains plus bruyants que d’autres.

De nombreuses mains s’animent pour saluer deci une voisine, delà son enfant qui débouline.

On me traverse sans crainte. D’ailleurs, j’aurais méritée d’être pavée tant je suis arpentée.

Souvent, je suis le lieu de rendez-vous des jeunes amoureux. Je pourrais border la Seine, ils n’y verraient que du feu.

Où que l’on soit, une grande rue reste une Grand’Rue.


Irruption sauvage

Les promenades, les évasions ont cela d’extraordinaire qu’elles nous laissent des souvenirs parsemés de magie. De notre récente marche entre Nods et Chasseral me reste le bruit des pas dans la neige, la vision des baies rouges telles des boules de Noël que la toile neigeuse aurait offertes aux sapins. Mais il me reste aussi cette quête du sauvage, découvrir un écureuil, un chamois. Cette fois-ci, ce ne fût qu’une quête. Nous en étions certainement entourés mais ils se faisaient si discrets que nous ne les avons pas aperçus. En attendant, on peut toujours en rêver…