Je suis la plus grande de mon village, un passage incontournable pour se rendre au travail.
Je fais rouler, presque au pas, quelques jolis carrosses, certains plus bruyants que d’autres.
De nombreuses mains s’animent pour saluer deci une voisine, delà son enfant qui débouline.
On me traverse sans crainte. D’ailleurs, j’aurais méritée d’être pavée tant je suis arpentée.
Souvent, je suis le lieu de rendez-vous des jeunes amoureux. Je pourrais border la Seine, ils n’y verraient que du feu.
Où que l’on soit, une grande rue reste une Grand’Rue.