Ma porte de la rue Saint Jean s’ouvre grinçante
Lasse de la pénombre silencieuse
Elle accueille l’humanité jaillissante
Sachant que chaque visite est précieuse
Elle me les offre telle une complice attachante
Mes fissures respirent l’écho
Des passants à l’affût des secrets
Dans ce passage qui s’éloigne dans leur dos
Sous mes voûtes, ils ne reculent jamais
Mais avec leurs modernes sabots
Ils traboulent très discrets
Ma porte rue du bœuf se referme